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This study aimed to determine the effects of landscape differences associated with intensive agricultural activities on farmland use by medium and large mammals in Japan. We compared the species diversity of mammals that used farmland within three regions with different agricultural activity levels, and analyzed the relationship between the occurrences and escape responses of mammals in the farmland and surrounding landscape. We used spotlight count in intensive (high agricultural activity), intermediate (moderate agricultural activity), and non-intensive (low agricultural activity) areas. We observed 271 and 199 occurrences of mammals in spring and autumn 2021, respectively. Seasonal changes in mammals occurrence were due to a decrease in the number of raccoon dogs observed. Species richness tended to be lower in intensive agricultural areas than in other areas, suggesting that intensive agricultural landscapes negatively affect the community structure of medium and large mammals. Generalized additive models showed that the effects of the surrounding landscape on the occurrences and escape responses of raccoon dogs, red foxes, and cats differed among species. Only raccoon dogs were negatively affected by the surrounding farmland, suggesting high sensitivity to agricultural activities. Our results have important implications for the management of ecosystems in Japanese agricultural areas.
Cette étude visait à déterminer comment les différences dans le paysage associées aux activités d'agriculture intensive affectent l'utilisation de terres agricoles par des mammifères de moyennes et grandes tailles au Japon. Nous avons comparé la diversité spécifique de mammifères utilisant des terres agricoles dans trois régions affectées par différents niveaux d'activité agricole. Nous avons ensuite analysé la relation entre les occurrences et la réaction de fuite des mammifères dans les terres agricoles et les paysages environnants. Nous avons réalisé des comptages nocturnes dans des zones sous activité agricole intensive, intermédiaire et faible. Nous avons observé 271 et 199 occurrences de mammifères au printemps et à l'automne 2021, respectivement. Les changements saisonniers d'occurrence de mammifères étaient dus à une diminution du nombre de chiens viverrins observés. La richesse spécifique avait tendance à être plus faible dans les zones d'agriculture intensive, suggérant un effet négatif sur la structure des communautés de mammifères de moyennes et grandes tailles. Des modèles additifs généralisés ont montré que les effets des paysages environnants sur les occurrences et la réaction de fuite des chiens viverrins, des renards roux et des chats différaient entre les espèces. Seuls les chiens viverrins étaient affectés négativement par les terres agricoles environnantes, suggérant une sensibilité élevée aux activités agricoles. Nos résultats ont des implications importantes pour l'aménagement des écosystèmes dans les zones agricoles au Japon.
Conservation of habitats and flagship species, such as the Asian small-clawed otter, is one of the most effective ways to conserve aquatic biodiversity. The study was conducted at Karlapat wildlife sanctuary, Odisha, India, and aims to determine the habitat and diet preferences of Asian small-clawed otters. Presence-absence of Asian small-clawed otters and associated habitat variables were recorded along 1-km sections of streams and rivers. We used principal component analysis (PCA) and logistic regression to examine habitat variables influencing otter presence along streams and rivers. Diet analysis of Asian small-clawed otters was conducted to calculate the percent frequency of occurrence and score-bulk estimate of each food item in the study area. We found that the presence of Asian small-clawed otters was related to denser canopy, higher shrub cover, and rocky stretches. A logistic regression model showed that Asian small-clawed otters significantly selected for higher canopy cover. Crabs were found to be the most preferred food item (>80%) in the diet of Asian small-clawed otters. These findings shed light on the regional-scale habitat selection and diet of Asian small-clawed otters and indicate important species-habitat relationships, thus providing valuable information for conservation management and land-use planning.
La conservation des habitats et des espèces clés, telles que la loutre cendrée, est un des moyens les plus efficaces pour préserver la biodiversité aquatique. L'étude a été menée dans le sanctuaire faunique de Karlapat (Odisha, Inde) et visait à déterminer les préférences d'habitat et de diète de loutres cendrées. La présence-absence de loutres cendrées et les variables d'habitat associées ont été enregistrées le long de sections de 1 km de ruisseaux et de rivières. Nous avons utilisé l'analyse en composantes principales et la régression logistique pour examiner les variables d'habitat influençant la présence de loutres le long de ruisseaux et rivières. L'analyse de la diète des loutres cendrées a permis de calculer la fréquence d'occurrence et l'estimation globale du score de chaque item alimentaire dans l'aire d'étude. Nous avons trouvé que la présence de loutre cendrée est liée aux couverts plus denses, au recouvrement arbustif plus élevé et à la présence d'affleurements rocheux. Un modèle de régression logistique a montré que les loutres cendrées sélectionnent significativement les couverts plus denses. Les crabes sont l'item alimentaire préféré (>80%) dans la diète des loutres cendrées. Ces résultats renseignent sur la sélection d'habitat régionale et sur la diète des loutres cendrées et pointent vers d'importantes relations espèce-habitat, fournissant ainsi de l'information utile à la conservation et à la planification de l'utilisation du territoire.
Understanding plant invasion is a critical issue in the conservation of native grasslands. Diverse and productive plant communities may inhibit invader establishment via biotic resistance, whereas disturbances may facilitate invasion by weakening resistance. These factors may also interact, yet their combined effects on invasion are unclear. Absinthe (Artemisia absinthium) is an invasive herbaceous species of North American grasslands that can impact biodiversity and forage production, yet little is known about its invasion ecology. To fill this gap, we established an experiment manipulating disturbance via herbicide and fire, as well as resources via fertilizer addition, to explore mechanisms of absinthe invasion into native grassland. We transplanted absinthe seedlings into treated plots, then measured survival and growth along with changes in the plant community. Absinthe survival was approximately 65%, except in undisturbed plots with added fertilizer where it was reduced by 50%. High survival also corresponded with the abundance of other invaders suggesting potential facilitation among invaders. Absinthe growth, conversely, was higher in disturbed plots especially when fertilizer was added. Combined, these results indicate that productive communities may have greater biotic resistance to absinthe invasion but that, when disturbed, these communities are at the greatest risk.
Comprendre les invasions végétales est une question critique pour la conservation des prairies indigènes. Les communautés végétales diversifiées et productives peuvent limiter l'établissement des plantes invasives par la résistance biotique, tandis que les perturbations peuvent faciliter l'invasion en diminuant la résistance. Ces facteurs peuvent aussi interagir, mais leurs effets combinés sur l'invasion sont mal compris. L'absinthe (Artemisia absinthium) est une espèce herbacée invasive des prairies nord-américaines qui peut affecter la biodiversité et la production fourragère, mais les connaissances sur son écologie invasive sont limitées. Afin de combler cette lacune, nous avons établi un dispositif expérimental où nous avons fait varier les perturbations (herbicides et feu) et les ressources (addition de fertilisant) pour étudier les mécanismes d'invasion des prairies indigènes par l'absinthe. Nous avons transplanté des plantules d'absinthe dans les parcelles expérimentales, puis nous avons mesuré la survie et la croissance ainsi que les changements de la communauté végétale. La survie de l'absinthe était d'approximativement 65%, sauf dans les parcelles non perturbées avec ajout de fertilisant, où elle était réduite de 50%. Un haut taux de survie était aussi associé à l'abondance d'autres espèces invasives, suggérant un mécanisme de facilitation. La croissance de l'absinthe était plus élevée dans les parcelles perturbées, particulièrement quand du fertilisant était ajouté. Une fois combinés, ces résultats indiquent que les communautés productives peuvent avoir une résistance biotique plus élevée à l'invasion par l'absinthe, mais que lorsqu'elles sont perturbées, ces communautés encourent un risque plus élevé.
Writings of 18th century naturalists provide a rich description of the flora, agricultural practices, and ecological and cultural landscape during the migration of large numbers of European and African peoples to North America. We employed a mixed methods approach to: 1) compare the percentages of non-native vs. native plant species recorded by the naturalists; 2) quantify the relative frequency of non-native plant species across eastern North America; and 3) qualitatively evaluate descriptions of non-native plants. The writings from nine naturalists in the 1700s document the introduction and establishment of many non-native plants across the North America. Higher proportions of non-native plant species were reported by naturalists who spent more time in densely populated human settlements. Agricultural crops had the highest relative frequencies for non-native plants in the 18th century. Non-native plants were described as being used during daily activities by humans, undergoing cultivation, growing abundantly on the landscape, and having weedy growth characteristics. Several of the non-native plants observed in the 1700s have subsequently developed into invasive species, which threaten the conservation of native North American flora.
Les écrits des naturalistes du XVIIIe siècle fournissent une riche description de la flore, des pratiques agricoles, ainsi que des paysages écologiques et culturels de l'époque où de nombreuses personnes originaires d'Europe et d'Afrique ont migré en Amérique du Nord. Nous avons utilisé des méthodes mixtes pour: 1) comparer les pourcentages d'espèces végétales indigènes et introduites enregistrées par les naturalistes; 2) quantifier la fréquence relative des plantes introduites dans l'est de l'Amérique du Nord; et 3) évaluer qualitativement les descriptions des plantes introduites. Les écrits de neuf naturalistes du XVIIIe siècle documentent l'introduction et l'établissement de plusieurs plantes en Amérique du Nord. Les naturalistes qui ont passé plus de temps dans les lieux à densité de population humaine élevée ont noté de plus grandes proportions de plantes introduites. Les plantes cultivées en agriculture avaient les fréquences relatives les plus élevées parmi les espèces introduites au XVIIIe siècle. Les plantes introduites étaient décrites comme étant utilisées par les populations humaines dans leurs activités quotidiennes, cultivées, croissant de façon abondante dans le paysage et ayant des caractéristiques de croissance de plantes adventices. Plusieurs des plantes introduites observées au XVIIIe siècle sont par la suite devenues des espèces invasives menaçant la conservation de la flore indigène de l'Amérique du Nord.
Early trends of plant community development provide the basis of ecosystem function and reclamation success of oil sand extraction sites. However, few studies have explicitly investigated species-level interactions with different cover soil types, placement depths, and time since reclamation during early plant community development in boreal forests. We investigated effectiveness of forest floor mineral mix (FMM) and peat mineral mix (PMM) cover soils and placement depths (10 and 20 cm) at four research sites 4 to 13 years after reclamation. Outcomes of this study indicate FMM had a more positive influence on woody plant densities, vegetation cover, and species richness than PMM. Species assemblage, composition, dominance, and types (successional stages, habitat types, competitive-stress tolerant-ruderal strategies) also showed FMM cover soil performed better than PMM. Greater vegetation cover and richness on deeper (20 cm) cover soil placements were evident. However, this effect of cover soil depth would likely decrease with time. Dominant and subdominant species on FMM were native and early to late successional, thus trajectory community development on FMM followed typical early succession of boreal forests (from ruderal and annual to perennial communities), while PMM was dominated by non-native and annual forbs which could slow succession and ecosystem recovery.
Les patrons initiaux de développement de communautés végétales fournissent les bases du fonctionnement écosystémique et du succès de restauration de sites d'extraction de sables bitumineux. Cependant, peu d'études ont investigué les interaction interspécifiques selon différents types et épaisseurs de sols de recouvrement, et selon le temps depuis la restauration durant les premières phases de développement des communautés végétales en forêt boréale. Nous avons étudié l'efficacité d'un mélange de sol minéral forestier (FFM) et d'un mélange de tourbe (PMM) comme sols de recouvrement, d'épaisseurs de 10 et 20 cm, et ce, à quatre sites restaurés depuis 4 à 13 ans. Les résultats indiquent que le FMM avait une influence plus positive que le PMM sur la densité de plantes ligneuses, le couvert végétal et la richesse spécifique. Les assemblages, la composition, la dominance et les types d'espèces (stades successionnels, types d'habitats, stratégies de compétition – tolérance au stress – rudérale) ont aussi montré que le FMM donnait de meilleurs résultats que le PMM. Le couvert végétal et la richesse spécifique étaient clairement plus élevés sur les sols de recouvrement plus épais (20 cm). Toutefois, cet effet devrait diminuer avec le temps. Les espèces dominantes et sous-dominantes sur FMM étaient indigènes et de stades de début à fin de succession, ce qui fait que la trajectoire de développement des communautés végétales sur FMM suivait le début de succession typique en forêt boréale (des communautés rudérales et annuelles aux communautés vivaces). Les sites restaurés avec PMM étaient quant à eux dominés par des espèces non-indigènes et des fougères annuelles qui pourraient ralentir la succession et le rétablissement de l'écosystème.
KEYWORDS: Ecological biogeography, niche modelling, Sierra Madre Occidental, small mammals, biogéographie écologique, modélisation de niche, Sierra Madre occidentale, petits mammifères
The Sierra Madre Occidental (SMO) is the largest mountain range in Mexico, spanning nearly 1,400 km from northwest to southeast. It is a region of high ecological complexity, yet, few attempts at ecoregionalization are available. Using Maxent and five high-resolution (30 m) physiographic layers, we generated niche models for 33 species of small, non-flying mammals. We generated a proposal of regions based on the proportion of overlap of all possible pairs of species niches (ordinated using PCoA) and environmental data. We compared the resulting ecoregionalization with the most detailed regionalizations of the SMO available, based on floristic, vegetational, and bird distribution data. PCoA revealed two major axes of variation related to elevation and humidity, and therefore to vegetational composition. Our regionalization is consistent with previous regionalizations in recognizing a tropical and a xerophilous region, but not a transitional Madrean Tropical. We identified the highlands as a north-south continuum, and a transitional region was identified between the xerophilous and highland areas. Differences in ecoregional patterns in taxa as different as mammals and plants, are evidence that the SMO's complexity goes beyond the more traditional Nearctic-Neotropical subdivision.
La Sierra Madre occidentale (SMO) est la plus grande chaîne de montagnes du Mexique, couvrant près de 1400 km du nord-ouest au sud-est. Il s'agit d'une région écologiquement complexe qui a fait l'objet de peu de tentatives d'écorégionalisation. À l'aide de Maxent et de 5 couches physiographiques à haute résolution (30 m), nous avons généré des modèles de niche pour 33 espèces de petits mammifères non volants. Nous avons généré une proposition de régions basée sur la proportion de chevauchement de toutes les paires possibles de niches d'espèces (ordonnées à l'aide d'une PCoA) et sur les données environnementales. Nous avons comparé l'écorégionalisation ainsi obtenue aux régionalisations les plus détaillées de la SMO disponibles, basées sur des données de répartition floristique, végétale et aviaire. La PCoA a mis en évidence deux axes majeurs de variation reflétant l'altitude et l'humidité, liés à la composition végétale. Notre régionalisation est conforme aux précédentes régionalisations en identifiant une région tropicale et une région xérophile, mais pas de transition tropicale madréenne. Nous avons déterminé que les hautes terres forment un continuum nord-sud, et nous avons identifié une région de transition entre les zones xérophile et de hautes terres. Les différences dans les patrons écorégionaux de taxons aussi différents que les mammifères et les plantes prouvent que la complexité de la SMO dépasse la subdivision Néarctique-Néotropical traditionnelle.
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