Writings of 18th century naturalists provide a rich description of the flora, agricultural practices, and ecological and cultural landscape during the migration of large numbers of European and African peoples to North America. We employed a mixed methods approach to: 1) compare the percentages of non-native vs. native plant species recorded by the naturalists; 2) quantify the relative frequency of non-native plant species across eastern North America; and 3) qualitatively evaluate descriptions of non-native plants. The writings from nine naturalists in the 1700s document the introduction and establishment of many non-native plants across the North America. Higher proportions of non-native plant species were reported by naturalists who spent more time in densely populated human settlements. Agricultural crops had the highest relative frequencies for non-native plants in the 18th century. Non-native plants were described as being used during daily activities by humans, undergoing cultivation, growing abundantly on the landscape, and having weedy growth characteristics. Several of the non-native plants observed in the 1700s have subsequently developed into invasive species, which threaten the conservation of native North American flora.
Les écrits des naturalistes du XVIIIe siècle fournissent une riche description de la flore, des pratiques agricoles, ainsi que des paysages écologiques et culturels de l'époque où de nombreuses personnes originaires d'Europe et d'Afrique ont migré en Amérique du Nord. Nous avons utilisé des méthodes mixtes pour: 1) comparer les pourcentages d'espèces végétales indigènes et introduites enregistrées par les naturalistes; 2) quantifier la fréquence relative des plantes introduites dans l'est de l'Amérique du Nord; et 3) évaluer qualitativement les descriptions des plantes introduites. Les écrits de neuf naturalistes du XVIIIe siècle documentent l'introduction et l'établissement de plusieurs plantes en Amérique du Nord. Les naturalistes qui ont passé plus de temps dans les lieux à densité de population humaine élevée ont noté de plus grandes proportions de plantes introduites. Les plantes cultivées en agriculture avaient les fréquences relatives les plus élevées parmi les espèces introduites au XVIIIe siècle. Les plantes introduites étaient décrites comme étant utilisées par les populations humaines dans leurs activités quotidiennes, cultivées, croissant de façon abondante dans le paysage et ayant des caractéristiques de croissance de plantes adventices. Plusieurs des plantes introduites observées au XVIIIe siècle sont par la suite devenues des espèces invasives menaçant la conservation de la flore indigène de l'Amérique du Nord.