Registered users receive a variety of benefits including the ability to customize email alerts, create favorite journals list, and save searches.
Please note that a BioOne web account does not automatically grant access to full-text content. An institutional or society member subscription is required to view non-Open Access content.
Contact helpdesk@bioone.org with any questions.
La structure anticlinale de Ben-Zireg se situe sur la marge nord-occidentale de la plate-forme saharienne. Sur le flanc nord de cette structure affleure une formation silicoclastique attribuée au Viséen inférieur, dénommée « flysch de Ben-Zireg ». Sur une épaisseur d'environ 400 m, cette formation peut être divisée en quatre grands ensembles : 1) le « pré-flyschoïde » formé d'une alternance de pélites et de bancs de grès à « HCS », dans laquelle s'intercalent des niveaux calcaires bioclastiques. Ce premier ensemble témoigne d'une sédimentation d'« offshore » à « shoreface » sous dynamique de tempêtes ; 2) le « wildflysch » se caractérise par des phénomènes de resédimentation gravitaires. Il correspond à une épaisse couche de pélites vertes, slumpées, comprenant des olistolithes, avec également des intercalations gréseuses, conglomératiques ou à écoulements de débris. Ces dépôts témoignent d'une sédimentation en pied de pente (« slope apron ») et de remplissage des chenaux (« channel-fill deposits ») ; 3) le « flyschoïde » est composé d'une alternance régulière de pélites vertes et de bancs gréseux turbiditiques latéralement très étendus. Un niveau à olistolithes hectométriques (récif eifélien et grès cambro-ordoviciens) s'intercale au milieu de cet ensemble qui a été interprété comme la bordure d'un cône sous-marin profond (« fan fringe » ou « lobe fringe ») ; et 4) le « post-flyschoïde » est à alternances de pélites et de grès, intercalées de quelques niveaux calcaires à entroques et oolithes, témoignant d'un milieu de plate-forme peu profonde. L'évolution géodynamique du bassin de Ben-Zireg, pendant le Viséen inférieur, s'inscrit dans un contexte régional extensif. Elle se caractérise par l'enchainement des stades de structuration suivants : 1) installation d'une plate-forme mixte soumise aux influences des tempêtes (préextension) ; 2) individualisation d'une fosse tectonique associé à des dépôts chaotiques et installation d'un système turbiditique riche en sable (syn-extension) ; et 3) au toit de ce dernier stade, la série se poursuit par une sédimentation de plate-forme mixte, puis de plate-forme carbonatée (post-extension).
Dans l'Axe Nord-Sud tunisien, les coupes levées sur le Jebel Sidi Khalif (Khechem El Kelb) et le Châabet El Attaris ont fourni d'abondantes faunes de brachiopodes stratigraphiquement bien repérées dans le Toarcien inférieur-moyen (Jurassique inférieur) et le Jurassique moyen. Les espèces caractérisent, à la fois, les Marges sud et nord de la Téthys occidentale, mais aussi la Bioprovince nord-ouest européenne. Quelques formes d'affinités arabiques s'y ajoutent au Dogger. Ces brachiopodes (19 espèces appartenant à 15 genres) sont décrits et figurés pour la première fois, aucun témoin de ces faunes n’ayant été étudié à ce jour sur la Marge nord-africaine, à l'Est de l'Algérie occidentale. Au Toarcien, la Tunisie constitue un nouveau jalon du domaine biogéographique ouest-téthysien, entre Maroc et Algérie occidentale, d'une part, et la bioprovince arabique, d'autre part. Le Jurassique moyen correspond à une période de non différenciation des provinces fauniques et ce n'est qu'à partir du Callovien que les brachiopodes d'influence arabique ou arabo-malgache coloniseront les plates-formes ouest téthysiennes. Les résultats de cette publication concernent la biostratigraphie des brachiopodes de l'Axe Nord-Sud, les paléoenvironnements dans lesquels ils se sont développés, ainsi que d'intéressantes indications sur la paléogéographie de la Tunisie.
KEYWORDS: Histoire de la paléontologie, Faujas de Saint-Fond, Reinwardt, Cuvier, Lamniformes, Enchodontidae, Maastrichtien, Cabinets d'Histoire naturelle, History of paleontology, Maastrichtian, Natural History Cabinets
Les premières découvertes paléoichthyologiques à la fin du XVIIIe et au tout début du XIXe siècle dans la région stratotype du Maastrichtien sont passées en revue. Après la prise de Maastricht en novembre 1794 par l'armée révolutionnaire française en guerre contre le Stathouder Guillaume V, des collections de « pétrifications » des carrières souterraines de Sint Pietersberg furent acquises par le Représentant du Peuple Augustin-Lucie de Frécine et les Commissaires chargés de rechercher des objets de science et d'art dans les pays conquis, André Thoüin et Barthélémy Faujas de Saint-Fond. Ces fossiles, envoyés à Paris en 1795, furent ensuite décrits et figurés entre 1799 et 1803 par ce dernier dans son Histoire naturelle de la Montagne de Saint-Pierre de Maestricht. Des documents iconographiques inédits de la main de Nicolas Maréchal (1753–1802), dessinateur au Muséum national d'Histoire naturelle (Paris) ainsi que de nouvelles données bibliographiques sur cet ouvrage sont présentés ici pour la première fois. Les restes de poissons (Chondrichthyes et Actinopterygii) figurés dans cet ouvrage sont révisés. Des recherches dans la collection de Paléontologie du Muséum national d'Histoire naturelle (Paris) ont permis de redécouvrir les deux dents de Squalicorax pristodontus (Agassiz, 1835) et la dent de Cretolamna lata (Agassiz, 1838) figurées par Faujas de Saint-Fond. Ces pièces historiques seraient les premiers spécimens figurés des genres Squalicorax Whitley, 1939 et Cretolamna Glickman, 1958. Par ailleurs, un dessin inédit, réalisé en 1811, quand Cuvier effectuait sa tournée d'inspection des établissements d'instruction publique en Hollande, permet de retracer l'histoire de l'holotype d'Enchodus faujasi Agassiz, 1843. Cette pièce était à l'origine conservée dans le Cabinet national d'Histoire naturelle à Amsterdam qui avait été créé sous l'impulsion de l'ancien roi de Hollande, Louis Bonaparte. Cet établissement était dirigé par Caspar Georg Carl Reinwardt. Ce dernier offrit le fossile au Muséum national d'Histoire naturelle où il est toujours conservé aujourd'hui.
KEYWORDS: Cetacea, Odontoceti, homodont, Early Miocene, Peru, phylogeny, new genus, new species, homodonte, Miocène inférieur, Pérou, phylogénie, genre nouveau, espèce nouvelle
Apart from a few exceptions, extant odontocetes (toothed cetaceans) exhibit a roughly homodont dentition. The transition from basilosaurid-like double-rooted cheek teeth with accessory denticles to single-rooted conical teeth occurred during the late Oligocene-early Miocene. At that time, several clades of now extinct, homodont and predominantly long-snouted odontocetes appeared in the fossil record. Among them, members of the genera ArgyrocetusLydekker, 1893 and MacrodelphinusWilson, 1935, from the early Miocene of the Northeast Pacific and Argentina, were tentatively attributed to the family Eurhinodelphinidae. However, due to the fragmentary state of the specimens, unambiguous apomorphies of the family could not be detected. Based on two well-preserved skulls with associated mandibular elements, discovered in early Miocene layers of the Chilcatay Formation (Pisco Basin, Peru), we report on a new genus and species of long-snouted homodont odontocete, Chilcacetus cavirhinus n. gen., n. sp. Characterized by, among others, the presence of alveoli on the anterior premaxillary portion of the rostrum, the lack of a lateral groove on the rostrum, anterodorsally elevated nasals, a possibly autapomorphic cavity between nasals and mesethmoid in the posterior wall of the bony nares, a high temporal fossa, and the absence of ankylosis along the mandibular symphysis, C. cavirhinus n. gen., n. sp. does not fit in any of the known odontocete families, but shares several morphological features with Argyrocetus spp. and Macrodelphinus. Our phylogenetic analysis, based on 77 characters for 35 odontocete taxa, suggests the existence of an early Miocene Eastern Pacific long-snouted homodont odontocete clade (with an hypothetical South Atlantic member, the poorly known Argyrocetus patagonicusLydekker, 1893), distinct from the only superficially similar eoplatanistids and eurhinodelphinids. Furthermore, our consensus tree indicates an early branching of this new clade compared to other homodont odontocete lineages. Unfortunately, the results of the cladistic analysis presented here are not well supported; a reappraisal of Argyrocetus and Macrodelphinus is needed to more clearly define the new clade and bolster its phylogentic position.
Un nouveau genre de poissons percoïdes, représenté par une nouvelle espèce, a été découvert dans l'Oligocène terminal d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), pendant les fouilles du chemin du Pin. Toutefois les spécimens adultes avaient été initialement confondus avec l'espèce « Properca » beaumonti (Agassiz, 1836) et les juvéniles avec Dapalis macrurus (Agassiz, 1836). Leur réexamen a montré que ces poissons, qui sont décrits ici sous le nom de Pharisatichthys aquensis n. gen., n. sp. sont les plus anciens représentants indiscutablement connus des Gerreidae, une famille largement répandue actuellement dans les eaux tropicales.
This article is only available to subscribers. It is not available for individual sale.
Access to the requested content is limited to institutions that have
purchased or subscribe to this BioOne eBook Collection. You are receiving
this notice because your organization may not have this eBook access.*
*Shibboleth/Open Athens users-please
sign in
to access your institution's subscriptions.
Additional information about institution subscriptions can be foundhere