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À partir de données ethnographiques recueillies depuis 2012 dans trois sociétés autochtones des Philippines (à Mindoro, Mindanao et Luzon) et en se basant sur l'approche du Champ d'étude anthropologique ou Field of Anthropological Study (FAS) développé par l'anthropologie néerlandaise, cet article analyse le rôle du cochon dans trois rituels différents. Le mode de mise à mort des animaux et l'usage de leurs chairs varient d'une société à l'autre. Des techniques et des gestes spécifiques à chaque rituel s'imposent. Pourtant, ces trois variantes présentent des homologies et des variations. Le sang de l'animal y apparait comme une substance susceptible de véhiculer des qualités, qui s'appréhende d'abord comme une marque reconnaissable par les invisibles. Cru ou cuit, le sang immunise contre la maladie ou, inversement, apporte chance et prospérité. Les entrailles du cochon, en particulier le cœur, le foie, la rate et le péritoine, livrent des signes qui ne trompent pas. Les cris du cochon permettent aux humains d'établir une communication avec les divinités ou les esprits. La dimension sacrificielle du cochon devient alors secondaire comparativement à son rôle de médiateur.
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