Digitization of herbaria has revolutionized taxonomy, bringing type specimens dispersed globally to within a mouse-click of the researcher. Still, it requires in-depth taxonomic knowledge to identify the specimens as type and often determination on the species level is difficult or impossible due to the limitations of the resolution of photos online. The digitization of the herbarium Muséum national d'Histoire naturelle in Paris (P) has brought some of the oldest and type-rich collections of plants online. After investigation and redetermination of the about 16 000 specimens of Veronica L. in P, I checked the type status of these. Whereas previously only eight type specimens of Veronica were known from P, my investigations revealed more than 100 type specimens, among them 34 new lectotypes and 177 new isolectotypes. These include those of names published by Vaillant, Lamarck and Humboldt, Bonpland and Kunth to many duplicates of collections used by Boissier and more recent French botanists. In many instances the taxonomy of the respective name has been clarified, in others they will certainly do so in the future. The respective specimens are from collections worldwide and attest to the importance and intensive collection of the general herbarium, as well as the collectors of its major subherbaria like Cosson and Drake. The study should encourage other taxonomists to pay more attention to the rich collection in P.

De quelques types à l'herbier le plus riche en types de Veronica L. (Plantaginaceae) – L'effet de la numérisation de l'herbier du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris.

La numérisation des herbiers a révolutionné la taxonomie, en mettant à la portée du chercheur des spécimens types dispersés dans le monde entier. Cependant, il faut des connaissances taxonomiques approfondies pour identifier les spécimens comme types et souvent la détermination au niveau de l'espèce est très difficile voire impossible en raison des limites de la résolution des photos en ligne. La numérisation de l'herbier du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris (P) a mis en ligne certaines des collections de plantes les plus anciennes et les plus riches en types. Après avoir étudié et redéterminé les quelque 16 000 spécimens de Veronica L. de P, j'ai vérifié le statut type de ceux-ci. Alors qu'auparavant seuls huit spécimens types de Veronica étaient connus de P, mes recherches ont révélé plus de 100 spécimens types, y compris ceux des noms publiés par Vaillant, Lamarck et Humboldt, Bonpland et Kunth ainsi que de nombreux doublons de collections utilisées par Boissier et des botanistes français plus récents. Dans de nombreux cas, la taxonomie du nom respectif a été clarifiée, dans d'autres, elle le sera certainement à l'avenir. Les spécimens respectifs proviennent de collections du monde entier et témoignent de l'importance et de la collecte intensive de l'herbier général, ainsi que des collectionneurs de ses principaux sous-herbiers comme Cosson et Drake. L'étude devrait encourager d'autres taxonomistes à prêter davantage attention à la riche collection de P.